Je suis menacée depuis près de 11 mois de ne plus avoir le droit de travailler sur les terres de la Clémenterie. Ce métier si particulier que j'ai développé ici depuis 15 ans est en passe de m'être enlevé. Et rien ne m'est proposé en échange, que de partir une main devant, une main derrière.

Aucune proposition de négociation pour, à tout le moins, me laisser quelques terres en fermage et en paix n'a été prise en compte. Et pour celles et ceux qui connaissent la Clémenterie, ce n'est ni la place ni les possibilités qui manquent.

Tous les efforts de développement de l'activité agricole comme de l'activité associative n'auront servi à rien. Les structures tombent, les clôtures s'effondrent, les ronces et les genêts envahissent le lieu, l'association n'est plus que la propriété privée d'une poignée de personnes qui s'en servent comme pilier de leur pouvoir sur une seule personne (elles sont 7!)

Ces structures dont on se sert pour me virer ont été créées, remasteurisées, rediscutées aussi par ma personne. J'ai donné le bâton pour me faire battre. Belle domination de ma part!